L’apnée du sommeil, ou syndrome d’apnées-hypopnées obstructives du sommeil (SAHOS), désigne une interruption involontaire et répétée de la respiration pendant le sommeil. Ces pauses respiratoires, qui durent généralement plus de dix secondes, peuvent survenir plusieurs dizaines, voire centaines de fois par nuit.
Ce trouble affecte la qualité du sommeil et peut entraîner des conséquences importantes sur la santé générale. En effet, chaque apnée provoque un micro-réveil, souvent non perçu consciemment, qui fragmente le sommeil et empêche d’atteindre un repos réparateur.
Les symptômes de l’apnée du sommeil varient selon les individus. Toutefois, plusieurs signes peuvent alerter, notamment lorsqu’ils sont persistants :
Ces symptômes peuvent affecter la vie quotidienne, altérer les performances professionnelles et augmenter les risques d’accidents de la route ou du travail. C’est pourquoi une évaluation clinique est essentielle dès l’apparition de ces signes.
Il existe plusieurs formes d’apnées du sommeil. Bien que toutes perturbent la respiration nocturne, elles diffèrent par leur origine :
Dans la majorité des cas, les apnées sont obstructives. Toutefois, seul un examen spécialisé permet de poser un diagnostic précis.
Plusieurs éléments peuvent favoriser l’apparition ou l’aggravation de l’apnée du sommeil. Certains sont modifiables, d’autres relèvent de la morphologie individuelle :
Ces facteurs, pris isolément ou en association, doivent être évalués lors du bilan initial. Identifier leur présence permet d’adapter la prise en charge.
En l’absence de traitement, l’apnée du sommeil peut avoir des conséquences sérieuses sur la santé. En effet, le manque chronique d’oxygène et la fragmentation du sommeil affectent de nombreux systèmes de l’organisme :
Ainsi, une prise en charge précoce réduit ces risques et améliore significativement la qualité de vie.
Le diagnostic repose sur une analyse du sommeil, prescrite par un professionnel de santé. Deux examens peuvent être proposés :
Ces examens mesurent l’index d’apnée-hypopnée (IAH), c’est-à-dire le nombre d’événements respiratoires par heure de sommeil. Un IAH supérieur à 5 justifie une prise en charge, surtout s’il s’accompagne de symptômes.
Le choix du traitement dépend de la sévérité de l’apnée, des causes identifiées et du mode de vie du patient. Plusieurs approches peuvent être envisagées :
Elles constituent la première étape, notamment en cas d’apnée légère ou modérée. Elles incluent :
Dans certains cas, un chirurgien-dentiste formé en sommeil peut proposer une orthèse d’avancée mandibulaire (OAM). Ce dispositif, porté la nuit, maintient la mâchoire inférieure légèrement avancée afin de libérer les voies aériennes.
L’orthèse est indiquée principalement en cas d’apnée légère à modérée, ou en cas d’intolérance à la ventilation. Elle est réalisée sur mesure après un bilan bucco-dentaire.
La ventilation nocturne par PPC reste le traitement de référence en cas d’apnée sévère. Ce dispositif envoie un flux d’air continu via un masque nasal ou naso-buccal, empêchant ainsi la fermeture des voies respiratoires.
Bien que contraignant au départ, ce traitement améliore rapidement la qualité du sommeil et réduit les complications à long terme.
Dans des cas bien précis, d’autres options peuvent être envisagées :
Le traitement est toujours personnalisé, adapté aux besoins fonctionnels, au mode de vie et aux préférences du patient.
Un traitement bien suivi améliore non seulement la qualité du sommeil, mais aussi l’énergie, la concentration et l’humeur. Cependant, il ne s’agit pas d’un traitement ponctuel. Un suivi régulier est indispensable :
Un dialogue constant entre le patient et les professionnels de santé favorise une meilleure tolérance et une stabilité des résultats.
Non. Si le surpoids est un facteur aggravant, l’apnée peut également toucher des personnes minces, notamment en présence de particularités anatomiques.
L’apnée peut être contrôlée, parfois même disparaître après des changements de mode de vie. Toutefois, elle nécessite souvent un traitement au long cours.
Pas toujours. Le ronflement peut exister sans apnées, mais il constitue un signe d’alerte, surtout s’il s’accompagne de pauses respiratoires.
Une phase d’adaptation est nécessaire. Lorsqu’elle est bien ajustée, elle devient généralement bien tolérée, avec des bénéfices rapidement perceptibles.
Oui. Seul un chirurgien-dentiste formé à la prise en charge des troubles du sommeil peut réaliser et suivre ce type d’appareillage.
L’apnée du sommeil est un trouble fréquent, mais il ne doit pas être banalisé. À Cluses, le Cabinet Mont Blanc Orthodontie accompagne les patients souffrant d’apnée légère à modérée, notamment grâce à des solutions comme l’orthèse d’avancée mandibulaire. Un bilan personnalisé permet d’évaluer la situation et de proposer une prise en charge adaptée à chaque profil.
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