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Apnée du sommeil

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L’apnée du sommeil, ou syndrome d’apnées-hypopnées obstructives du sommeil (SAHOS), désigne une interruption involontaire et répétée de la respiration pendant le sommeil. Ces pauses respiratoires, qui durent généralement plus de dix secondes, peuvent survenir plusieurs dizaines, voire centaines de fois par nuit.

Ce trouble affecte la qualité du sommeil et peut entraîner des conséquences importantes sur la santé générale. En effet, chaque apnée provoque un micro-réveil, souvent non perçu consciemment, qui fragmente le sommeil et empêche d’atteindre un repos réparateur.

Comment se manifeste l’apnée du sommeil ?

Les symptômes de l’apnée du sommeil varient selon les individus. Toutefois, plusieurs signes peuvent alerter, notamment lorsqu’ils sont persistants :

  • Ronflements importants et réguliers, parfois accompagnés de pauses respiratoires observées par l’entourage.
  • Somnolence diurne excessive, avec une sensation de fatigue dès le réveil.
  • Céphalées matinales, dues au manque d’oxygénation durant la nuit.
  • Irritabilité, troubles de la concentration ou de la mémoire.
  • Réveils fréquents avec sensation d’étouffement ou de bouche sèche.

Ces symptômes peuvent affecter la vie quotidienne, altérer les performances professionnelles et augmenter les risques d’accidents de la route ou du travail. C’est pourquoi une évaluation clinique est essentielle dès l’apparition de ces signes.

Quels sont les types d’apnée du sommeil ?

Il existe plusieurs formes d’apnées du sommeil. Bien que toutes perturbent la respiration nocturne, elles diffèrent par leur origine :

  • Apnée obstructive : c’est la plus fréquente. Elle résulte d’un relâchement des muscles de la gorge qui obstruent les voies respiratoires.
  • Apnée centrale : liée à un défaut de commande respiratoire par le cerveau. Elle est plus rare et souvent associée à d’autres pathologies neurologiques ou cardiaques.
  • Apnée mixte : elle combine les deux mécanismes précédents.

Dans la majorité des cas, les apnées sont obstructives. Toutefois, seul un examen spécialisé permet de poser un diagnostic précis.

Causes et facteurs favorisants

Plusieurs éléments peuvent favoriser l’apparition ou l’aggravation de l’apnée du sommeil. Certains sont modifiables, d’autres relèvent de la morphologie individuelle :

  • Excès de poids : le tissu graisseux autour du cou peut comprimer les voies respiratoires.
  • Morphologie des voies aériennes : une mâchoire inférieure reculée, un voile du palais long ou des amygdales volumineuses peuvent restreindre le passage de l’air.
  • Consommation d’alcool ou de sédatifs : ces substances relâchent les muscles et augmentent les épisodes d’apnée.
  • Tabagisme : il peut entraîner une inflammation chronique des voies respiratoires.
  • Sommeil sur le dos : cette position favorise le basculement de la langue vers l’arrière.

Ces facteurs, pris isolément ou en association, doivent être évalués lors du bilan initial. Identifier leur présence permet d’adapter la prise en charge.

Complications liées à l’apnée du sommeil

En l’absence de traitement, l’apnée du sommeil peut avoir des conséquences sérieuses sur la santé. En effet, le manque chronique d’oxygène et la fragmentation du sommeil affectent de nombreux systèmes de l’organisme :

  • Hypertension artérielle : fréquente chez les patients atteints d’apnée sévère.
  • Troubles du rythme cardiaque : notamment la fibrillation atriale.
  • Accidents cardiovasculaires : infarctus, AVC ou insuffisance cardiaque.
  • Diabète de type 2 : le mauvais sommeil perturbe la régulation du glucose.
  • Dépression et troubles de l’humeur : liés à la fatigue persistante.
  • Risque accru d’accidents : en lien avec la somnolence diurne.

Ainsi, une prise en charge précoce réduit ces risques et améliore significativement la qualité de vie.

Diagnostic : comment confirmer l’apnée du sommeil ?

Le diagnostic repose sur une analyse du sommeil, prescrite par un professionnel de santé. Deux examens peuvent être proposés :

  • La polygraphie ventilatoire : elle s’effectue à domicile. Elle enregistre la respiration, le ronflement, la saturation en oxygène et les mouvements thoraciques pendant le sommeil.
  • La polysomnographie : réalisée en milieu hospitalier, elle permet un enregistrement plus complet, incluant l’activité cérébrale, le rythme cardiaque et les phases de sommeil.

Ces examens mesurent l’index d’apnée-hypopnée (IAH), c’est-à-dire le nombre d’événements respiratoires par heure de sommeil. Un IAH supérieur à 5 justifie une prise en charge, surtout s’il s’accompagne de symptômes.

Quels traitements sont possibles ?

Le choix du traitement dépend de la sévérité de l’apnée, des causes identifiées et du mode de vie du patient. Plusieurs approches peuvent être envisagées :

Mesures hygiéno-diététiques

Elles constituent la première étape, notamment en cas d’apnée légère ou modérée. Elles incluent :

  • La perte de poids, qui réduit la pression sur les voies respiratoires.
  • L’arrêt de l’alcool et du tabac, pour limiter l’irritation et le relâchement musculaire.
  • L’amélioration de la position de sommeil : dormir sur le côté plutôt que sur le dos peut diminuer le nombre d’apnées.

Orthèse d’avancée mandibulaire

Dans certains cas, un chirurgien-dentiste formé en sommeil peut proposer une orthèse d’avancée mandibulaire (OAM). Ce dispositif, porté la nuit, maintient la mâchoire inférieure légèrement avancée afin de libérer les voies aériennes.

L’orthèse est indiquée principalement en cas d’apnée légère à modérée, ou en cas d’intolérance à la ventilation. Elle est réalisée sur mesure après un bilan bucco-dentaire.

Pression positive continue (PPC)

La ventilation nocturne par PPC reste le traitement de référence en cas d’apnée sévère. Ce dispositif envoie un flux d’air continu via un masque nasal ou naso-buccal, empêchant ainsi la fermeture des voies respiratoires.

Bien que contraignant au départ, ce traitement améliore rapidement la qualité du sommeil et réduit les complications à long terme.

Autres approches

Dans des cas bien précis, d’autres options peuvent être envisagées :

  • Chirurgie ORL (amygdalectomie, uvulopalatoplastie).
  • Rééducation oro-myo-fonctionnelle.
  • Orthodontie ou chirurgie des mâchoires, notamment en cas de rétrognathie.

Le traitement est toujours personnalisé, adapté aux besoins fonctionnels, au mode de vie et aux préférences du patient.

Vivre avec l’apnée du sommeil : suivi et accompagnement

Un traitement bien suivi améliore non seulement la qualité du sommeil, mais aussi l’énergie, la concentration et l’humeur. Cependant, il ne s’agit pas d’un traitement ponctuel. Un suivi régulier est indispensable :

  • Contrôle de l’efficacité du dispositif.
  • Ajustement de l’orthèse ou de la pression de la PPC.
  • Surveillance des éventuelles irritations ou gênes buccales.
  • Soutien dans l’adhésion au traitement.

Un dialogue constant entre le patient et les professionnels de santé favorise une meilleure tolérance et une stabilité des résultats.

FAQ : questions fréquentes sur l’apnée du sommeil

  • Est-ce que l’apnée touche uniquement les personnes en surpoids ?

Non. Si le surpoids est un facteur aggravant, l’apnée peut également toucher des personnes minces, notamment en présence de particularités anatomiques.

  • Peut-on guérir de l’apnée du sommeil ?

L’apnée peut être contrôlée, parfois même disparaître après des changements de mode de vie. Toutefois, elle nécessite souvent un traitement au long cours.

  • Le ronflement indique-t-il forcément une apnée ?

Pas toujours. Le ronflement peut exister sans apnées, mais il constitue un signe d’alerte, surtout s’il s’accompagne de pauses respiratoires.

  • L’orthèse est-elle confortable ?

Une phase d’adaptation est nécessaire. Lorsqu’elle est bien ajustée, elle devient généralement bien tolérée, avec des bénéfices rapidement perceptibles.

  • Faut-il un dentiste pour l’orthèse ?

Oui. Seul un chirurgien-dentiste formé à la prise en charge des troubles du sommeil peut réaliser et suivre ce type d’appareillage.

Prise en charge de l’apnée du sommeil à Cluses

L’apnée du sommeil est un trouble fréquent, mais il ne doit pas être banalisé. À Cluses, le Cabinet Mont Blanc Orthodontie accompagne les patients souffrant d’apnée légère à modérée, notamment grâce à des solutions comme l’orthèse d’avancée mandibulaire. Un bilan personnalisé permet d’évaluer la situation et de proposer une prise en charge adaptée à chaque profil.

Prenez rendez-vous en ligne pour un premier échange et retrouvez un sommeil réparateur dans un cadre rassurant.

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